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| | ¤ Dossier Aliments & Cancer | |
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Kξηșhin Battosaï
Nombre de messages : 2367 Age : 41 Localisation : Kyoto avec Tomoe Emploi/loisirs : Japanime Humeur : de Rurôni Date d'inscription : 05/09/2008
Personnage Nom: 狐 / きつね Race: Kitsune Classe: Yôkaî
| Sujet: ¤ Dossier Aliments & Cancer Mar 14 Avr - 22:22 | |
| DOSSIER Aliments & Cancer.
Ce qu’il faut manger, ce qu’il faut éviter.
Si la prévention des cancers passe par une stratégie nutritionnelle globale, Les recommandations peuvent être affinées selon l’organe touché par la maladie. Face a cancer, il est clair que rien ne vaut une stratégie, de prévention nutritionnelle globale. Sur ce terrain, tous les spécialistes cancérologues et spécialistes de la nutrition, sont unanimes.
Et les règles générales anticancer (ne pas fumer, limiter sa consommation d’alcool, lutter contre le surpoids, avoir une activité physique régulière) régulièrement répétées lors des différentes campagnes d’information auprès du public commencent à être bien connues. Pourtant, certaines disparités géographiques permettent d’en savoir plus sur les raisons de telle ou telle répartition des tumeurs. Et on s’aperçoit que les tumeurs digestives ne sont pas les seules à tirer profit d‘une alimentation plus équilibrée. Mais, attention, comme le souligne le Dr Serge Hercberg, directeur de l’unité Inserm U 557 et vice-président du Programme national nutrition santé, " penser se protéger contre tel ou tel cancer mais pas tel autre n’a évidemment pas de sens ".
Etat des lieux des connaissances.
Le pamplemousse contient du lycopène qui aurait un effet protecteur contre le cancer de la prostate.
- COLON-RECTUM Attention aux charcuteries cancer en augmentation partout dans le monde avec près d’un million de nouveaux cas par an 36 000 nouveaux cas par an en France.
Ici les preuves à charge contre les principaux coupables, viandes rouges (1) & charcuteries, continuent de s’accumuler. Le dernier rapport du WCRF (2) recommande ainsi de ne pas consommer plus de 500 g de viande par semaine et d’éviter les charcuteries. Fin décembre, une autre étude européenne est d’ailleurs venue confirmer ces données. En préconisant le "zéro charcuterie" l’avis va plus loin que le Plan National Nutrition Santé qui plaide pour une limitation. La sonnette d’alarme avait pourtant été tirée en 2005 avec la très solide étude Epic (3) sur 500 000 personnes suivies dans dix pays européens. Elle avait conclu que pour diminuer de près de 30% le risque de cancer colorectal, il fallait réduire la consommation de viande rouge, d’abats et de charcuterie et augmenter les apports en poisson. Le risque passait alors, selon Epic, de 1,71 % chez les carnivores invétérés (129 g par jour pour un homme, 85 g par jour pour une femme), à 1,28 % chez les faibles consommateurs de viande (moins de 30 g par jour pour un homme, 13 g pour une femme). Par ailleurs, ce même risque est de 1,86 % chez ceux consommant peu de poisson (moins de 14 g par jour) mais de 1,28 % chez ceux qui en mangent de plus de 50 g par jour. De nombreuses recherches sont en cours sur le mécanismes à l’origine de ce lien. On a longtemps cru à la nocivité des graisses dites saturées contenues dans les viandes. Or, depuis quelques années, il semble que le coupable se situé plutôt du coté du fer. Combiné aux protéines des muscles, cet élément pourrait se comporter comme un pro-oxydant favorisant la formation d’un cancer. Mais le mécanisme exact n’a pas encore été démontré. On sais seulement que le mode de cuisson intervient, le barbecue étant déconseillé. A l’opposé, le rôle protecteur des fruits & légumes est lui aussi de mieux en mieux documenté. "Mais il reste difficile de savoir ce qui est au premier plan: leur richesse en antioxydants, en fibres, en folates, leur faible densité énergétique, ou bien tous ces facteurs réunis ?", commente le Dr Serge Hercberg, directeur de l’unité U 557 et coordonnateur de l’étude Suvimax (supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants).
Dans la lutte contre ce cancer, les bénéfices de l’ail & du calcium sont aussi avancés mais là encore, cela mérite confirmation. En attendant d’en savoir plus, d’autres équipes s’intéressent non pas à la prévention mais au traitement. Exemple avec les travaux de Philippe Bougnoux, de l’équipe Nutrition croissance et cancer de l’Inserm, qui lance un essai chez l’homme visant à démontrer l’intérêt d’une supplémentation en oméga 3 dans le traitement des tumeurs. L’idée est de les rendre plus sensibles à la radiothérapie. Résultat dans deux ans. A noter : le dépistage organisé de ce cancer se met progressivement en place dans notre pays. _____________ Bœuf, veau, porc, agneau, canard. Seule la volaille dite blanche, le poulet, n’est pas concernée. http://dx.doi.org/10.1371/journal.pmed.0040325 European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition.
Le poivron vert est une source de caroténoïdes, bénéfiques contre le cancer du poumon.
- PROSTATE Thé vert, lycopène & sélénium Le cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans 680 000 nouveaux cas par an dans le monde 40 000 nouveaux cas par an en France.
Voici un cancer indéniablement lié à l’âge, aux antécédents familiaux, parfois à l’origine ethnique (plus fréquent chez les Antillais) & dont les liens avec l’alimentation font depuis longtemps débat. Mais selon les dernières données du WCRF, les aliments riches en lycopène et en sélénium seraient bien protecteurs. Ce pigment rouge donne à la tomate sa couleur est préconisé pour réduire le risque de ce cancer ou en freiner l’évoulution. Le sélénium, également recommandé, se retrouve dans divers aliments (foie, crustacés…). En 2005, une étude (1), a voulu évaluer l’impact d’un changement de mode de vie. Elle a démontré qu’il était possible de stopper la progression de la tueur même de la faire régresser en changeant radicalement de style de vie et de régime. Une équipe californienne a ainsi recruté une centaine d’hommes chez qui le diagnostic de cancer de la prostate avait été confirmé. Deux groupes ont été constitués, les uns modifiant en profondeur leu hygiène de vie, adoptant un régime de type végétarien associé à des exercices d’aérobic & de yoga quand les autres s’y refusaient par convenance personnelle. Après un an de suivi, les chercheurs ont constaté que le niveau de PSA, un marqueur sanguin spécifique du cancer de la prostate, avait diminué, de 4% dans le groupe régime alors qu’il avait augmenté de 6 % chez les autres Fin 2007, une étude japonaise a démontré l’intérêt du thé vert. Ayant remarqué une moindre fréquence de ce cancer chez les Asiatiques, des chercheurs (2) ont analysé les habitudes alimentaires de 50 000 de leurs concitoyens. Ils ont constaté que les risques de développer un cancer de la prostate à un stade avancé étaient de 50% inférieurs chez ceux qui consommaient au moins cinq tasses par jour, par rapport à ceux qui en buvaient moins d’une. A l’opposé, du côté des facteurs favorisants, les experts du WCRF estiment que des apports trop élevés en calcium (plus de 2000 mg par jour, soit 2 litres de lait ou plus de 2 camemberts…) sont à éviter. __________ Ornish D et al. J Urol 2005. Kurahashi N, Am J Epidemiol. 2008
Selon une étude du Circ, le citron comme tous les agrumes, a un effet protecteur contre le cancer de l’œsophage.
- ESTOMAC Le sel, grand ennemi 870 000 nouveaux cas par an dans le monde 7000 nouveaux cas par an en France.
En France, sa mortalité, a été divisée par 4 depuis 1950, & son incidence est également en net recul. Plusieurs coupables ont été identifiés. Comme une consommation importante de sel, d’aliments fumés ou saumurés. La nette diminution de ce cancer est souvent attribuée, en partie, à l’apparition du réfrigérateur, qui a rendu inutile le fumage ou le salage les aliments pour la conservation. Au Japon, où poisson cru & légumes en saumure sont très consommés, le taux de cancers de l’estomac restent élevés. En tout cas, le lien avec l’excès de sel ne fait plus de doute. On a pu estimer que le risque de tumeur était multiplié de 1,5 à 6,2 pour ceux qui en font une trop grande consommation. Si la saumure est tombée en désuétude, il reste parfois difficile d’échapper au chlorure de sodium, sournoisement caché dans de nombreux aliments (plats cuisinés…). Et les viandes très salées comme les charcuteries multiplient par deux le risque. En France, la consommation moyenne de sel a certes encore baissé de 5% en six ans, mais elle reste élevée : proche de 8 g par jour quand 5 g sont recommandés. Côté prévention, on sais que les fruits (tous mais plus particulièrement les agrumes) & les légumes (tous mais davantage de poireaux, les oignons…) ont un effet protecteur. Ces dernières années, le rôle d’une bactérie, Helicobacter Pylori, a aussi été identifié. " Pas de bactérie, pas de cancer ", affirme le groupe d’études français des Helicobacter (GEFH), car la tumeur ne se développe qu’ en présence de la bactérie. Un traitement antibiotique simple et rapide durant sept jours permet de faire disparaître le germe. Le GEFH préconise de réaliser des biopsies systématiques au cours des fibroscopies gastriques et pas seulement, comme le préconisent les recommandations officielles, chez les personnes dites à risque car ayant un antécédent familial.
- FOIE Toujours l’alcool 625 000 nouveaux cas par an dans le monde 6000 nouveaux cas par an en France.
Sous nos latitudes, ce cancer se développe presque toujours à la suite d ‘une cirrhose du foie due à l’alcool ou aux virus des hépatites B & C. Dans les pays en voie de développement, il est surtout lié à la consommation d’aliments (céréales, légumes, ou fruits secs) mal conservés et contaminés par des moisissures qui provoquent la formation de substances cancérogènes : les aflatoxines. | |
| | | Kξηșhin Battosaï
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Personnage Nom: 狐 / きつね Race: Kitsune Classe: Yôkaî
| Sujet: Re: ¤ Dossier Aliments & Cancer Mar 14 Avr - 22:23 | |
| - ŒSOPHAGE Agrumes & légumes verts Troisième cancer digestif après l’estomac et le côlon 460 000 nouveaux cas par an dans le monde 5000 nouveaux cas par an en France, la plus forte incidence en Europe.
Ici, alcool, chaleur & tabac sont trois facteurs de risque bien connus. Exemple avec le maté, infusion qui se boit brûlante, très populaire en Amérique du Sud où le taux de ce cancer est très élevé. Ou bien, plus proche de nous, le rituel normand du calvados chaud, à relier aux records de cancers oesophagiens dans le département du Calvados. Une étude française (1) a démontré que l’alcool chaud expliquerait en France deux tiers des disparités régionales de ces cancers. On a longtemps cru que les boissons gazeuses étaient un facteur favorisant ; une étude (2) vient d’infirmer cette hypothèse. Le rôle protecteur de la consommation régulière de fruits & de légumes n’est pas très connu & pourtant démontré. Selon une vaste analyse du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) (3), 200 g quotidiens de fruits & de légumes, surtout les agrumes riches en vitamine C & les légumes verts , réduiraient de 30% le risque de cancer de l’œsophage & même de 80% ceux de la bouche & du pharynx. A noter : les personnes souffrant de reflux gastro-oesophagien ont tout intérêt à se faire suivre médicalement : l’acidité prolongée favorise le développement d’une tumeur. __________ Launoy International Journal of Cancer Journal of the National Cancer Institue 2006; 98:1158-1161 www.circ.frvxxcve - SEINAllaitement bénéfique, alcool néfaste Le plus fréquent des cancers féminins 1 million de nouveaux cas par an dans le monde 42 000 nouveaux cas par an en France.
Ce cancer est lui aussi en augmentation partout dans le monde, même dans les pays d’Asie & d’Afrique jusqu’à présent moins concernés. A noter qu’en France, pour la première fois, l’incidence chez les femmes de plus de 50 ans est à la baisse. Les inégalités de répartition géographique (un cancer pour 12 femmes en Europe, un pour 80 au Japon) font fortement suspecter un éventuel rôle protecteur du thé vert et/ou du soja. En tout cas, le dernier rapport du WCRF martèle deux messages forts : le premier, c’est le bénéfice de l’allaitement prolongé, et cela quel que soit le moment de développement du cancer, avant ou après la ménopause. Le second confirme l’influence néfaste de l’alcool, suspectée depuis quelques années. Un mois après le rapport du WCRF, un autre rapport, français celui-ci, intitulé " Alcool & risques de cancers ", émanant de l’Institut national du cancer & du réseau Nacre, a même chiffré ce risque. Il augmente de 10% si la consommation moyenne d’alcool par jour augmente de 10 g, soit d’un verre. Pour les femmes déjà atteintes d’un cancer, rien ne se dessine en revanche du côté d’un éventuel régime anti-rechute. Publiés à l’été 2007 dans Jama, les résultats de l’étude Women’s Healthy Eating and Living (WHEL) ont déçu. Ses auteurs ont démontré que le fait de doubler sa consommation en fruits & légumes ne changeait pas grand chose au risque de récidive. Du côté du traitement, l’équipe Inserm de Tours planche sur une supplémentation en Oméga 3, qui pourrait augmenter la sensibilité de la tumeur à la chimiothérapie. Un essai est en cours. Riche en lycopène qui lui donne sa couleur rouge, la tomate fait partie des aliments santé. - POUMONOui aux végétaux Plus de 1,2 million de nouveaux cas par an dans le monde (900 000 hommes, 330 000 femmes) 28 000 nouveaux cas chaque année en France.
Sans surprise, le rôle du tabac est ici essentiel. Car 90% de ces tumeurs se développent chez les fumeurs ou anciens fumeurs (disons fumeurs puisqu’au niveau mondial, 75% des malades sont des hommes, 83% en France). Pour les 10% restant, la cause est à rechercher du côté du tabagisme passif ou des toxiques. On sais aussi depuis 30 ans que les caroténoïdes, substances antioxydantes contenues dans les fruits et légumes, sont bénéfiques. Mais attention, rien ne remplace les produits frais. En 1994, une étude suédoise a consisté a administrer des suppléments de caroténoïdes à près de 30 000 fumeurs : les cas de cancer avaient augmenté de 18% et la mortalité de 8%… L’étude avait été stoppée net. Aujourd’hui, les recommandations sont donc élémentaires : moins de cigarettes & plus de végétaux frais. - AUTRES ORGANESLes tumeurs citées ci-dessus ne sont certes pas les seules qu’une meilleure alimentation pourrait aider à prévenir. Mais, en l’état actuel, il est de nombreux cancers pour lesquels le lien avec l’alimentation n’a pas été établi. Par exemple, les tumeurs cérébrales, celles de la vessie, de la vésicule biliaire, des testicules, de la thyroïde, de la peau, ou encore certains cancers hématologiques, comme les lymphomes. Pour ces affections que l’on sait en augmentation, les experts du WCRF n’ont pas conclu. Source: Sciences & Avenir n°746 - Avril 2009, que j'ai reçu =), & donc réécrit cet article. | |
| | | Hollowolf Jounin
Nombre de messages : 1500 Age : 32 Localisation : Là où tout à commencé(ou presque). Emploi/loisirs : Rien faire Humeur : Aucune Date d'inscription : 16/09/2008
Personnage Nom: Hollowolf Race: Inugami Classe: Guerrier
| Sujet: Re: ¤ Dossier Aliments & Cancer Mar 14 Avr - 22:53 | |
| Un dossier très important, beaucoup de cancers sont du à un régime trop riche, qui favorise grandement ce genre de problème. | |
| | | Strafeur Jounin
Nombre de messages : 739 Age : 32 Emploi/loisirs : Etudiant, musicien =D Humeur : [...] Date d'inscription : 18/11/2008
Personnage Nom: Kandrolh Race: Nékomata Classe: Touriste
| Sujet: Re: ¤ Dossier Aliments & Cancer Mar 14 Avr - 22:57 | |
| Je suis d'accord pour qu'il y est des variations de risques en fonction de l'alimentation, mais tout est cancérigène de nos jours... les déodorants a spray, certains fruits et légumes dû a leurs traitements, ... Personnellement je fais pas spécialement attention mais je porte quand meme un certain intéret a ce genre de dossier. Merci pour le dossier surtout ça a du te prendre du temps a tout retapé | |
| | | Balto Anbu
Nombre de messages : 862 Age : 42 Localisation : Tranquille devant mon PC... Emploi/loisirs : Paintball, Jeux video, Cinema, Manga, Bd et pis c'est tout Humeur : Toujours la pattate Date d'inscription : 13/10/2008
| Sujet: Re: ¤ Dossier Aliments & Cancer Mer 15 Avr - 0:10 | |
| .... Et bien quel dossier c'est bien complet et très intéressant, mais ça fait froid dans le dos quand même. C'est clair qu'il faut se faire plaisir sans tomber dans l'abus mais bon, il y a tellement d'autre choses qui nous font du mal que je préfère pas y penser pour le moment Franchement un bon repas entre amis avec un petit peu de vin et un bon digestif pour finir ça le fait quand même non..... Et comme disait Sénèque Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie. | |
| | | Hollowolf Jounin
Nombre de messages : 1500 Age : 32 Localisation : Là où tout à commencé(ou presque). Emploi/loisirs : Rien faire Humeur : Aucune Date d'inscription : 16/09/2008
Personnage Nom: Hollowolf Race: Inugami Classe: Guerrier
| Sujet: Re: ¤ Dossier Aliments & Cancer Jeu 16 Avr - 18:54 | |
| Hum en fait il y a des choses simples à faire qui réduisent ce genre de risque, sans pour autant que tu ai à te casser la tête. Utiliser des huiles végétales, diminuer le plus possible l'utilisation de cette dernière, manger de la viande (que ça soit rouge, blanche ou poisson) une fois par jour... Il est vrai que beaucoup de trucs favorisent les cancers (rien que dans tes gènes déjà) mais disons que si tu peux éviter certains choses sans que cela te gênes c'est déjà ça de gagné. | |
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| | | | ¤ Dossier Aliments & Cancer | |
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